1. |
Les étoiles
04:52
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Les étoiles.
Les étoiles rentrent seules au petit matin
Après avoir brillé toute la nuit.
D’éblouir, elles aveuglent les satellites errants
qu’elles réchauffent aussi fort qu’un cœur adolescent.
Les étoiles s’épuisent à ne briller pour rien.
Elles brillent aussi violemment que leur désir d’aimer
À s’approcher trop prés on a peur d’y bruler.
Personne ne les touche, sauf les plus téméraires.
Une étoile similaire dans l’air interstellaire
attise leur désir comme on attise les flammes
Puis elles se télescopent, se reflètent en miroir,
puis de nouveau s’éloignent, attirées par l’espoir.
Il y a des étoiles que l’on suit. Celles qui nous aveuglent.
Il y a celles que l’on traine, celles que l’on poursuit.
Il y a celles qu’on éteint, celles que l’on étouffe.
Il y a celles que l’on aime et il y a celles que l’on bat.
Il ya des étoiles téméraires, des courageuses, des utopistes.
Celles que l’on envie, celles que l’on oublie.
Il y a les étoiles passagères, qui trainent dans notre espace.
Celles que l’on méprise, quand le désir fait rage
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2. |
Rumeurs
04:37
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Rumeurs
Pourquoi écouter les rumeurs du vent ?
J’entends les arbres se plier.
Je vois les herbes se coucher
Alors pourquoi vouloir mieux.
Avoir mieux ça n’existe pas.
Laisses toi porter par des mains qui s’avancent.
Porter par le simple cadeau de la vie qui commence.
Un pas après l’autre on trouve des richesses.
Les richesses de l’âme sont encore les plus belles
et avec 4 sous on reconstruit le monde.
On choisit les couleurs, nos idées sont fécondes.
Pourquoi écouter les sirènes du vide
quand le silence est doux et la pluie est si fine ?
Pourquoi ces mensonges ? Pourquoi ces colères ?
La vie est un songe, tout n’est que poussière.
Rester blottie là jusqu’à l’éternité.
Te regarder grandir dans la sérénité.
Caresser la source de tous les bonheurs
avec le geste simple d’un battement de cœur.
Muriel Erdödy
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3. |
Te souviens tu?
03:25
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Te souviens-tu ?
Te souviens-tu du monde tel qu’il se reflétait ?
Te souviens-tu du monde dans tes yeux d’enfant ?
Te souviens-tu du goût de l’eau, de la source d’eau claire ?
Te souviens-tu du goût de l’eau qui descend de la montagne ?
Te souviens-tu de la chaleur, de la peau de ta mère ?
Te souviens-tu de la chaleur, lors des premières larmes amères ?
Dis moi quelle est la clef, la clef de la raison
qui fera basculer nos rêves et nos illusions ?
Quel est donc ce bonheur que l’on a tant cherché ?
Je l’ai vu tout à l’heure dans la rue d’à côté.
Dans les yeux d’un enfant qui nouait ses lacets
de ses mains d’innocent et venait m’embrasser.
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4. |
Les grands chevaux
04:20
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Les grands chevaux
Les grands chevaux se bousculent
et toi la tête pleine de terre tu calcules.
À travers de larges plaines et des vallons,
ils courent derrière des ballons
et laissent dans leurs sillages
des poussières, des messages…
Il y a le soleil qui aveugle.
Des tempêtes qui rendent sourd.
L’équidé s’agite du fond de l’espace sans limite
Leurs grands yeux aux regards froids
s’animent et décident pour toi
de la route qui les hantent,
de la nuit qui descend
et dans la valse lente t’entrainent dans le vent.
Muriel Erdödy
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5. |
Barème
03:01
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Barème
Tu trimballes ta carcasse d’humanoïde amer
Au travers des réalités multiples de l’univers
On boit ce que l’on veut bien voir à l’envers.
Ce n'est pas ce que tu crois que l’on voit dans tes airs.
C’est peut être toi mais les gens s’emmêlent.
et s’en mêlent un peu trop parfois les ficelles.
Les réalités virtuelles cruelles comme il se doit.
C’est bon vas-y cache ta joie et surtout ne t’en mêle pas.
Ne pas faire couler rimel sur ta vie de cigale
Tu attires les sarcasmes on te trouve minable
On ne te supporte pas on te trouve impudique
Tes faiblesses font profil bas face aux critiques
Pour vivre heureux, vis donc caché
toi et ta gueule d'attristé.
C’est impudique de se répandre.
Ça ne se fait pas , mal élevé!
Il vaut mieux taire tes états d’âme.
Vois tu les temps sont exécrables
Il y a un barème sur l’échelle du malheur.
Le tiens ne prend pas assez de hauteur.
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6. |
Le parfum
04:54
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Le parfum.
Le parfum sur ma peau a changé.
Le parfum sur ma peau a tourné.
Ah! Les effluves des temps nouveaux, de la rosée de l’aube.
Ah! La fragrance du printemps dans la pluie qui m’inonde.
Les vents nouveaux m’ont apporté l’oiseau léger.
Bien plus doux que sa bise aiguisée d'effronté.
La trace de son masque n’est plus qu’une écorchure
et le rouge a séché sur ses lèvres gercées.
L’oublie s’empare enfin des fumées dérisoires.
J’ai pu apercevoir le sens de cette histoire.
Je crois m’être, longtemps, dans son rêve, égarée .
Les miens renaissent enfin loin des rayons lunaires
qui accueillaient nos mots et nos premiers frissons,
loin des étoiles tristes qui magnifiaient la terre,
mais qui ne trouvent plus qu’un désert d’illusions.
Mes rêves ont bien changé. Ce ne sont plus les mêmes .
Ils sont à la lumière de l’être qui m’enlace.
Cet être qui rallume les forêts que je sème,
Le parfum sur ma peau fait de poussières astrales,
il est entre boisé, minéral, animal...
C’est un parfum d’été au bord d’une rivière.
Une brise odorante adoucissant la pierre.
Une histoire végétale, qui embrase la plaine.
Un parfum de victoire sur la tristesse vaine.
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ERDÖWSKY Montauban, France
Pour cause de désordres collatéraux connus de tous, nos dates s'annulent. Pour rencontrer notre public et vous offrir un EP,
fr.ulule.com/1er-ep-du-duo-erdowsky-0/
À bientôt sur scène dans l'inconnu !!
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